Messieurs et Mesdames,
Sur votre site, j’ai lu votre publication par laquelle vous vous érigez en défenseurs des contribuables français, plus particulièrement concernant la gratuité de l’école française à l’étranger et son coût pour la France. Vous êtes donc contre cette prise en charge par l’Etat. C’est voir le Monde par le petit bout de la lorgnette et faire fi de la Constitution française de 1958 et plus particulièrement de son article 1 qui stipule, entre autre, que « la France assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ».
Mais qui sont et que représentent donc ces maudits français qui ont quitté l’hexagone ?
Ces français sont assez souvent des expatriés sous contrats avec des sociétés françaises pour lesquelles ils promeuvent et vendent des produits français. Ces sont parfois de grands groupes ; mais également des PME/PMI, amenés à installer des collaborateurs à l’étranger ; collaborateurs très souvent polyglottes, dynamiques et formés à l’export. Souvent, ces gens bénéficient de contrats leur assurant quelques avantages qui n’en sont point si on considère qu’ils laissent leurs racines et une grande partie de leur famille en France : couverture sociale, assurances diverses et études des enfants prises en charge par les employeurs.
D’autres français (et ils sont très nombreux) sont des gens volontaires (sans aide ou sécurité arrière) qui se sont installés à l’étranger et y ont fait leur trou.
Eux, ce sont des « impatriés » sans parachute ou autre ange gardien.
A l’étranger, ils font connaître la langue française, le savoir-faire français, les produits français, les techniques françaises, etc… Très souvent, la vie de ces gens n’est pas des plus facile et il faut un certain courage pour vivre et prospérer dans des environnements que la plupart des hexagonaux considèrent comme « exotiques » et ne connaissent qu’aux travers des clubs de vacances. Quant aux revenus, souvent des plus modestes, ils sont en monnaies locales (c'est-à-dire pas grand-chose en euros). Par ailleurs, et dans la majorité des pays, ces gens ne bénéficient d’aucun droit local, d’aucun soutien de la France (à l’encontre des immigrés légaux ou illégaux en France) et pour conjurer le sort en cas de coup dur (maladie, hospitalisation) paient la Couverture sociale française (CFE). Pour séjourner dans ces pays, ils paient, eux-mêmes, des visas (très chers dans certains pays où, au contraire de ce que la loi locale assure, on ne délivre point de carte de résidence aux étrangers). Quant aux allocations sociales françaises et autres aides diverses et variées : RMI, Aide à l’insertion, etc…: que nenni ! Par contre, s’ils perçoivent une petite retraite française, on leur en déduit la CSG !
Et passons sur les conditions de sécurité environnementales diurnes et nocturnes…
Or ce sont ces gens qui aident à faire connaître la France et ses produits. Si l’économie de l’Allemagne est si florissante, c’est aussi parce que bien des PME/PMI allemandes se sont lancées à la conquête des marchés extérieurs. C’est ainsi qu’on vend des avions Mirages, ATR, Airbus (qui pèsent si fort sur le bon plateau de la balance économique française) des trains (TGV ou non), des satellites (Alcatel, Matra), des systèmes électroniques (Alcatel, Thalès), des biens d’équipements industriels, des technologies pétrolières et gazières qui assurent si bien les approvisionnements réguliers à l’hexagone, des automobiles, des équipements de production et autres technologies alimentaires, et bien d’autres produits qui vont des couverts de table à la construction navale (ne construit-on point les plus beaux et grands paquebots à Saint-Nazaire et des navires de défense et autres sous-marins si prisés de par le monde ?).
Nombre de français, bien que Non Résidents, compte-tenu des conventions fiscales inter-états, paient des impôts en France :
- sur leurs biens situés en France,
- sur la part de leurs revenus payés en France.
Quant aux autres aux modestes revenus locaux, ils suivent les règles des pays d’accueil.
Tous ces français de l’étrangers, au milieu des foules anglo-saxonnes, hispaniques et autres asiatiques, défendent des positions essentielles pour la France et il va de soi que leurs enfants, s’ils sont élevés au sein des mêmes valeurs, feront de même en étant « fier de leur pays ».
Or que se passe-t-il ?
La France, si généreuse envers bien des pays puisqu’elle assure pour bonne part des budgets de pays africains et autres.
La France qui subventionne à tours de bras (voir la loi Oudin, entre autres aides régionales…).
La France si généreuse envers des pays qui n’ont point de respect envers ses ressortissants.
La France qui aime tant à défendre les Droits de l’homme.
La France ne respecte point le « PREMIER ARTICLE DE SA CONSTITUTION ».
Et tout ça avec pour résultat que bien des français impatriés, par manque de moyens pour payer les études de leurs enfants dans des écoles françaises, les placent dans des écoles locales aux programmes « locaux » parfois plus ou moins en langue anglaise.
Quant au système de bourses attribuées sur présentation de dossiers, il ne peut être viable puisque basé sur des critères hexagonaux trop souvent à mille lieux des pays d’accueil qui font que bien des impatriés ne les soumettent point !
Pour ma part, revenant d’un court séjour en Chine : Schenzen, Quangzhou, Macao, Hong-Kong. Au total, j’y ai compté 3 voitures françaises et un panneau publicitaire français (Alcatel dans le port de Hong Kong). Ca fait peu si on considère que dans le flot des automobiles, les voitures allemandes (WW) japonaises et autres coréennes représentent plus de 90% du parc automobile.
Alors, de grâce, oubliez la mesquinerie franco-française et ouvrez les yeux sur tout ce qu’il y a à faire.
Nos enfants formés en langue française dans écoles françaises seront ceux qui aideront la France à se placer au sein de la mondialisation. Et ils auront beaucoup à faire.
Les former gratuitement : n’est-ce point un investissement « productif » ?
Cordialement.
John Russell
Représentant du Fonds d’Aide Internationale au Développement à Genève
Auprès de la Commission économique et Sociale des Nations Unies pour l’Asie.
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Les contribuables français vont payer l’école des Français |
54 millions d’euros de dépenses publiques nouvelles en septembre, puis des centaines de millions d’euros chaque année. ACTION URGENTE : Réagissez ! Envoyez un email au Ministère des Affaires Etrangères pour manifester votre désaccord. " Non à l’augmentation de la dépense publique pour payer l’école des Français qui ne payent plus leurs impôts en France ! " Au moment où la France part en vacances, Contribuables Associés découvre avec stupeur que Nicolas Sarkozy veut offrir l’école gratuite aux Français qui ont décidé d’aller payer leurs impôts ailleurs. Jusqu’à présent, la scolarité des enfants français, résidant hors de France, dans une école française située à l’étranger est à la charge des parents qui font ce choix. Si nous ne réagissons pas, à partir de septembre, le coût de la scolarité de ces élèves en classes de seconde, première et terminale, pourrait passer à la charge du contribuable français. Cette mesure coûtera au minimum 54 millions d’euros de dépenses publiques annuelles. Nicolas Sarkozy a souhaité étendre ensuite la gratuité à toutes les classes, pour les Français de l’étranger, soit des centaines de millions d’euros de dépenses publiques à notre charge chaque année. Nous l’avons dit : Si le président de la République veut vraiment baisser les impôts, il faudra aussi couper dans les dépenses… pas les augmenter ! |
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