mercredi 7 mars 2007

Présidentielle Française : Un candidat à la poste.Par Caroll Azoulay pour Guysen Israël News.

NDLR

Les "petites astuces" de nos chers politiques, pour "se faire mousser", y vont bon train. L'équipe Sarkozy, et ses symapthisants, nous présentent comme un exploit, l'édition, en Israël, d'un timbre à l'effigie du candidat.

Ce que peu de Français savent, sans doute, car, bien entendu, en France, "on ne sait pas faire", c'est qu'il existe bien des pays où le premier venu peut faire éditer un "vrai" timbre poste, avec sa bobine en tête...

Encore une dose de poudre aux yeux...

Et je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager un commentaire, pêché par mes soins, à ce propos, en provenance d'un électeur français anonyme:

"Ils ont bien fait de ne pas éditer ce genre de timbre en France, car les citoyens auraient pu cracher du mauvais côté..." (simple citation).

Gen BATHROSS









Jeudi 1 mars 2007 à 14:32

Au lendemain d’une conférence de presse donnée à Paris par Nicolas Sarkozy au cours de laquelle il exprimait sa vision de la politique extérieure française, Guysen Israël News apprenait qu’un timbre israélien à l’effigie du candidat UMP avait été créé par son comité de soutien en Israël.

À l’origine de cette initiative originale, Sylvain Semhoun délégué élu UMP Israël, et conseiller élu à l’assemblée des Français de l’étranger.

"Il s’agit d’un petit geste symbolique destiné à resserrer les liens qui unissent les Français d’Israël à Nicolas Sarkozy.

Nous avons pris comme prétexte l’anniversaire de N.Sarkozy, le 28 janvier, pour éditer ce timbre que l’on peut désormais trouver dans les postes israéliennes" indique S.Semhoun.

Selon S.Semhoun, la tendance de vote des Français en Israël penche largement en faveur du candidat UMP."

Au Consulat, nous avons assisté à une inscription en masse des Français qui souhaitent exprimer leur vote pour ces présidentielles, lesquelles semblent mobiliser tout particulièrement l’électorat français à l’étranger, et notamment celui présent en Israël.

Les gens nous disent clairement qu’ils souhaitent s’inscrire au Consulat pour pouvoir voter en faveur de Sarkozy".

"Le comité de soutien à la candidature de N.Sarkozy est ouvert à tous et a pour objectif de fédérer les Français vivant en Israël qui se retrouvent dans les valeurs véhiculées par celui que nous espérons voir prochainement élu à la tête de la France" précise S.Semhoun qui revendique par ailleurs être celui qui représente officiellement Sarkozy en Israël.À l’hôtel Méridien-Montparnasse, le 28 février, N.Sarkozy indiquait en préambule de sa conférence de presse que "la politique étrangère de la France ne peut plus se concevoir dans le seul secret des chancelleries et des cabinets" en précisant que "la perspective d’un nouveau quinquennat représente l’opportunité de procéder à un diagnostic de notre politique étrangère".

Rappelant sa position sans faille concernant le droit à la sécurité d’Israël, il a parallèlement évoqué son engagement en faveur du Liban en appelant la Syrie à bien vouloir "considérer que le Liban est un pays libre".N.Sarkozy a également exprimé le souhait que le Hezbollah "redevienne une organisation politique, accepte d’être désarmé et modifie ses relations avec son partenaire iranien".

Il n’a d’ailleurs pas mâché ses mots concernant ce fameux 'partenaire iranien' en appelant notamment Téhéran à "choisir entre les sanctions et la coopération avec la communauté internationale".

Quelques jours après son entrevue avec Benyamin Natanyaou, au cours de laquelle le chef israélien de l’opposition rappelait au candidat UMP les dangers représentés par la menace nucléaire iranienne, le candidat UMP, N.Sarkozy semblait plus décidé que jamais à manifester son opposition aux prétentions nucléaires de Mohamed Ahmadinedjad. Laisser l’Iran posséder l’arme nucléaire "ouvrirait la voie à une course aux armements dans la région et deviendrait une menace constante pour l’existence d’Israël et le sud-est de l’Europe" a t-il effet indiqué.

Une position de nature à encourager son comité de soutien en Israël."Nous faisons confiance à N.Sarkozy pour mener une politique étrangère équilibrée au Proche et Moyen Orient et les déclarations qu’il a prononcé le 28 février semblent nous donner raison" a indiqué S.Semhoun.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

La contorsion sémantique de Nicolas Sarkozy

Ce n'est pas la prestation devant la presse étrangère le 28 février qui changera fondamentalement les orientations du candidat UMP. Nicolas Sarkozy n'a pas fait oublier ses interventions précédentes. S'il a décidé de ne plus renier la politique étrangère de Jacques Chirac, qualifiée " d'exemplaire à bien des égards", notamment sur l'Irak, il ne peut effacer de la mémoire des français ses propos lors de sa visite à George W. Bush sur "l'arrogance" française, visant alors autant le Chef de l'Etat que Dominique de Villepin.
Soulignons plutôt que cette amabilité préméditée donnera à Jacques Chirac une liberté plus large pour annoncer son renoncement à un troisième mandat et un ralliement à Nicolas Sarkozy.
Quant à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne qui l'oppose à George W. Bush et qu'il prend bien soin à populariser, retenons quand-même que Nicolas Sarkozy est le vice-premier ministre du gouvernement qui aura favorisé et mis en œuvre, malgré une opposition majoritaire des Français, le processus d'adhésion de la Turquie
Ainsi, par des interventions souvent contradictoires et une communication particulièrement professionnelle, le Président-candidat de l'UMP aura éliminé les moins anti-gaullistes des "élites" au pouvoir : Michèle Alliot-Marie, Dominique de Villepin, et enfin Jacques Chirac. Louons la performance, fût-elle obtenue au prix d'une contorsion sémantique.
Silence pendant 5 ans
Pour ce qui concerne l'Europe, le choix est limpide. Le référendum du 29 mai 2005 restera, pour le candidat UMP, une tâche. En tant qu'outil au service de la démocratie, mais aussi par son résultat. Nicolas Sarkozy nous promet des lendemains sans référendum, l'élection du Président tous les cinq ans étant largement suffisante, avoue-t-il, pour assouvir la faim légitime de nos concitoyens de débattre de l'avenir de la France. Quant à la victoire du "non" remportée face à l'alliance UMP-PS, il propose de l'escamoter. Solution juridique inédite : non seulement le mandataire usurperait son mandat, mais il l'exécuterait contre la volonté du mandant ! Ainsi, le peuple, législateur direct, sera(it) prié de s'effacer derrière de pseudos "représentants" chargés de désavoué leurs électeurs. A dire les choses de façon plus policée, la méthode consisterait détourner le vote des Français par la voie parlementaire qu'il pourra, s'il parvient à la magistrature suprême, mieux maîtriser que ce "peuple qui s'est trompé ou a été trompé".
Les deux autres candidats du "oui", pourtant bien étrangers au gaullisme authentique, Ségolène Royale et François Bayrou, n'ont pas osé aller aussi loin : pour eux, seul un référendum peut modifier le résultat précédent, ont-ils fait savoir.
Campagne "vérité" de gaullisme.fr
Il sera intéressant, lors des élections législatives qui suivront la présidentielle, de recueillir la position des candidats estampillés UMP sur ce point particulier.
Cette campagne a pour but de mettre les candidats UMP aux prochaines législatives face à leur responsabilité. Avec l'aide de tous les sites internet gaullistes et républicains qui voudront bien y participer, cette campagne aura un impact médiatique et permettra aux Français de voter "efficace"
Soyez nombreux à adresser la lettre suivante aux candidats UMP à l'élection législative.[1]

Madame, Monsieur,
Vous avez décidé d'être candidat(e) à l'élection législative dans votre circonscription. Vous avez reçu l'investiture UMP.
Vous n'ignorez pas que Nicolas Sarkozy, président de l'UMP et candidat à la présidence de la république, propose s'il parvient à la magistrature suprême :
- la rédaction d'un nouveau traité reprenant certains éléments du TCE (Traité constitutionnel européen) rejeté par une majorité des Français le 29 mai 2005 ;
- la ratification de ce nouveau traité par la seule voie parlementaire.
Afin de voter en toute connaissance de cause en juin 2007 pour les élections législatives, je souhaite connaître votre position sur ce point.
Si vous êtes élu(e), apporterez-vous votre soutien de parlementaire à cette démarche ?


Poursuivre ensemble le combat
En effet,cette campagne ne peut être une fin en soi. Elle est le début d'un processus plus large et ambitieux.
Il faudra bien qu'un jour prochain les gaullistes et républicains sociaux, au-delà du clivage traditionnel gauche-droite incohérent qui structure notre vie politique, s'unissent pour donner aux Français un choix nouveau axé sur quelques orientations essentielles :
l'indépendance nationale,
une Europe des Nations et des projets librement partagés,
la sauvegarde de notre système social et des services publics,
l'implication d'un Etat fort pour la défense de l'intérêt général, y compris dans le domaine économique,
un nouveau pacte social mise en œuvre avec pour axe fondamental la "participation" des salariés à la vie et à la gestion de leurs entreprises…
Vaste programme !
Alain Kerhervé
________________________________________
[1] Votre lettre envoyée, adressez-en un double par courriel à contact@gaullisme.fr afin que nous puissions donner une ampleur nationale à cette campagne d’interpellation de l’éventuel président élu, pour qu’il respecte le vote référendaire des Français de mai 2005 et pour qu’il revienne sur son option anti-démocratique et anti-nationale. - Texte de la lettre au format Word sur www.gaullisme.fr

Unknown a dit…

La contorsion sémantique de Nicolas Sarkozy

Ce n'est pas la prestation devant la presse étrangère le 28 février qui changera fondamentalement les orientations du candidat UMP. Nicolas Sarkozy n'a pas fait oublier ses interventions précédentes. S'il a décidé de ne plus renier la politique étrangère de Jacques Chirac, qualifiée " d'exemplaire à bien des égards", notamment sur l'Irak, il ne peut effacer de la mémoire des français ses propos lors de sa visite à George W. Bush sur "l'arrogance" française, visant alors autant le Chef de l'Etat que Dominique de Villepin.
Soulignons plutôt que cette amabilité préméditée donnera à Jacques Chirac une liberté plus large pour annoncer son renoncement à un troisième mandat et un ralliement à Nicolas Sarkozy.
Quant à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne qui l'oppose à George W. Bush et qu'il prend bien soin à populariser, retenons quand-même que Nicolas Sarkozy est le vice-premier ministre du gouvernement qui aura favorisé et mis en œuvre, malgré une opposition majoritaire des Français, le processus d'adhésion de la Turquie
Ainsi, par des interventions souvent contradictoires et une communication particulièrement professionnelle, le Président-candidat de l'UMP aura éliminé les moins anti-gaullistes des "élites" au pouvoir : Michèle Alliot-Marie, Dominique de Villepin, et enfin Jacques Chirac. Louons la performance, fût-elle obtenue au prix d'une contorsion sémantique.
Silence pendant 5 ans
Pour ce qui concerne l'Europe, le choix est limpide. Le référendum du 29 mai 2005 restera, pour le candidat UMP, une tâche. En tant qu'outil au service de la démocratie, mais aussi par son résultat. Nicolas Sarkozy nous promet des lendemains sans référendum, l'élection du Président tous les cinq ans étant largement suffisante, avoue-t-il, pour assouvir la faim légitime de nos concitoyens de débattre de l'avenir de la France. Quant à la victoire du "non" remportée face à l'alliance UMP-PS, il propose de l'escamoter. Solution juridique inédite : non seulement le mandataire usurperait son mandat, mais il l'exécuterait contre la volonté du mandant ! Ainsi, le peuple, législateur direct, sera(it) prié de s'effacer derrière de pseudos "représentants" chargés de désavoué leurs électeurs. A dire les choses de façon plus policée, la méthode consisterait détourner le vote des Français par la voie parlementaire qu'il pourra, s'il parvient à la magistrature suprême, mieux maîtriser que ce "peuple qui s'est trompé ou a été trompé".
Les deux autres candidats du "oui", pourtant bien étrangers au gaullisme authentique, Ségolène Royale et François Bayrou, n'ont pas osé aller aussi loin : pour eux, seul un référendum peut modifier le résultat précédent, ont-ils fait savoir.
Campagne "vérité" de gaullisme.fr
Il sera intéressant, lors des élections législatives qui suivront la présidentielle, de recueillir la position des candidats estampillés UMP sur ce point particulier.
Cette campagne a pour but de mettre les candidats UMP aux prochaines législatives face à leur responsabilité. Avec l'aide de tous les sites internet gaullistes et républicains qui voudront bien y participer, cette campagne aura un impact médiatique et permettra aux Français de voter "efficace"
Soyez nombreux à adresser la lettre suivante aux candidats UMP à l'élection législative.[1]

Madame, Monsieur,
Vous avez décidé d'être candidat(e) à l'élection législative dans votre circonscription. Vous avez reçu l'investiture UMP.
Vous n'ignorez pas que Nicolas Sarkozy, président de l'UMP et candidat à la présidence de la république, propose s'il parvient à la magistrature suprême :
- la rédaction d'un nouveau traité reprenant certains éléments du TCE (Traité constitutionnel européen) rejeté par une majorité des Français le 29 mai 2005 ;
- la ratification de ce nouveau traité par la seule voie parlementaire.
Afin de voter en toute connaissance de cause en juin 2007 pour les élections législatives, je souhaite connaître votre position sur ce point.
Si vous êtes élu(e), apporterez-vous votre soutien de parlementaire à cette démarche ?


Poursuivre ensemble le combat
En effet,cette campagne ne peut être une fin en soi. Elle est le début d'un processus plus large et ambitieux.
Il faudra bien qu'un jour prochain les gaullistes et républicains sociaux, au-delà du clivage traditionnel gauche-droite incohérent qui structure notre vie politique, s'unissent pour donner aux Français un choix nouveau axé sur quelques orientations essentielles :
l'indépendance nationale,
une Europe des Nations et des projets librement partagés,
la sauvegarde de notre système social et des services publics,
l'implication d'un Etat fort pour la défense de l'intérêt général, y compris dans le domaine économique,
un nouveau pacte social mise en œuvre avec pour axe fondamental la "participation" des salariés à la vie et à la gestion de leurs entreprises…
Vaste programme !
Alain Kerhervé
________________________________________
[1] Votre lettre envoyée, adressez-en un double par courriel à contact@gaullisme.fr afin que nous puissions donner une ampleur nationale à cette campagne d’interpellation de l’éventuel président élu, pour qu’il respecte le vote référendaire des Français de mai 2005 et pour qu’il revienne sur son option anti-démocratique et anti-nationale. - Texte de la lettre au format Word sur www.gaullisme.fr